D-Day et la bataille de Normandie

Category: Livres,Histoire,France

D-Day et la bataille de Normandie Details

Le débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, passe à juste titre pour un des grands tournants de la Seconde Guerre mondiale – à tel point que, dans l’esprit de nombreux Français, le reste de la guerre ne fut qu’une formalité. Or il n’en est rien. La bataille de Normandie fut longue, difficile, émaillée d’atrocités – et décisive. D-Day et la bataille de Normandie est le premier livre d’historical narrative à l’anglo-saxonne sur ces trois mois de guerre totale publié en France depuis Le Jour le plus long de Cornelius Ryan. Antony Beevor a pu consulter des archives récemment ouvertes aux États-Unis et en Angleterre, mais aussi des documents inédits allemands, français et canadiens, et retrouver des enregistrements originaux, dont les debriefings des soldats américains sur le terrain, nous offrant ainsi une reconstitution entièrement nouvelle et à rebours des mythes dominants.Un travail monumental, parcouru d’émotion et d’intelligence, servi par une écriture limpide. Christian Makarian, L’Express.

Reviews

Je reste un fan d'Anthony Beevor après la lecture de centaines d'ouvrages sur la seconde guerre mondiale. En plus d'être un historien averti, Anthony Beevor apporte toujours le quelque chose de plus et de mieux. Par exemple, il n'oublie jamais de parler des malheurs des populations civiles qui, précise-t-il , en Normandie ont autant souffert que les mêmes populations au cours de la guerre à l'est , mais fort heureusement moins longtemps.Il ne craint jamais le "politiquement incorrect" en rappelant qu'après la guerre, Ike a traité Monty de psychopathe qui, de par sa suffisance a un peu effacé le mérite de ses armées (il est vrai que dans la majorité de ses ouvrages, Beevor ne porte pas Montgomery dans son coeur.) La mésentente entre les différents commandements reste un de ses leitmotivs dans lesquels les Français ne sont pas épargnés. Ce qui est aussi politiquement incorrect, c'est que sans la formidable machine de guerre venue des USA, ce débarquement ou cette invasion (c'est selon...) n'aurait pas été possible ; la libération précoce de Paris non-plus, ce qui n'enlève rien aux mérites des Hommes qui y ont sacrifié leur jeunesse, sinon leur vie. Un gros coup de canif aussi pour les armes, que ce soient les sinistres Tiger ou les redoutés Typhoon, selon Beevor, le réel impact de ces machines à tuer fut surtout psychologique...car ils causèrent moins de pertes que celles leur attribuées... De petites anecdotes sympathiques comme celle des Polonais portant leur béret sur l'arrière de la tête pour se distinguer ainsi que de nombreuses autres détendront un peu l'atmosphère tragique.Vivement la parution de son ouvrage sur la bataille d'Arhnem ( initiée par Montgomery.. tiens, tiens...)